RECOMMANDATIONS CLUB LECTURE

RENTREE LITTERAIRE

6 recommandations de lecture pour vous accompagner lors de cette rentrée scolaire...

En ces temps de rentrée, nous vous proposons quelques idées lectures parmi les nouveautés de la rentrée littéraires 2021.


« La porte du voyage sans retour » de David Diop
" La porte du voyage sans retour " est le surnom donné à l’île de Gorée, d’où sont partis des millions d’Africains au temps de la traite des Noirs.
En 1750, c’est dans cette concession française qu’un jeune homme débarque pour étudier la flore locale. Botaniste pendant le siècle des Lumières, il rêve d’établir une encyclopédie universelle du vivant.
Lorsqu’il a vent de l’histoire d’une jeune Africaine promise à l’esclavage et qui serait parvenue à s’évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes.



« La volonté » de Marc Dugain
"J’ai failli le rater de peu. Au moment où je l’ai vraiment connu et compris, où je l’ai vraiment aimé, où enfin j’allais pouvoir profiter de lui et de son estime, on me l’a arraché, comme si ce que nous devions construire ensemble nous était interdit. Je me suis épuisé tout au long de mon adolescence à lui résister, tuer le père qu’il n’était pas et quand il s’est révélé être lui-même, il est mort pour de bon. Il est parti avec le sentiment d’avoir réussi tout ce qu’il avait entrepris, de n’avoir cédé à rien ni à personne".
C’est le livre le plus personnel de Marc Dugain. Il retrace le destin de son père, à qui il doit beaucoup, en dépit de la difficulté de trouver sa place de fils à ses côtés, mais dont la volonté n’a cessé de l’inspirer.



« Un tesson d’éternité » de Valérie Tong Cuong
Anna Gauthier mène une existence à l’abri des tourments entre sa pharmacie, sa villa surplombant la mer et sa famille soudée.
Dans un climat social inflammable, un incident survient et son fils Léo, lycéen sans histoire, se retrouve aux prises avec la justice.
Anna assiste impuissante à l’écroulement de son monde, bâti brique après brique, après avoir mesuré chacun de ses actes pour en garder le contrôle.
Qu’advient-il lorsqu’un grain de sable vient enrayer la machine et fait voler en éclats les apparences le temps d’un été ?



« Enfant de salaud » de Sorj Chalandon
Depuis l’enfance, une question torture le narrateur : Qu’as-tu fait sous l’occupation ?
Mais il n’a jamais osé la poser à son père, imprévisible, violent, fantasque.
Longtemps, il a bercé son fils de ses exploits de Résistant, jusqu’au jour où le grand-père de l’enfant s’est emporté : « Ton père portait l’uniforme allemand. Tu es un enfant de salaud !  »
En mai 1987, alors que s’ouvre à Lyon le procès du criminel nazi Klaus Barbie, le fils apprend que le dossier judiciaire de son père sommeille aux archives départementales du Nord.
Trois ans de la vie d’un « collabo  », racontée par les procès-verbaux de police, les interrogatoires de justice, son procès et sa condamnation.
Le narrateur croyait tomber sur la piteuse histoire d’un « Lacombe Lucien  » mais il se retrouve face à l’aventure rocambolesque d’un gamin de 18 ans, sans instruction ni conviction, menteur, faussaire et manipulateur, qui a traversé la guerre comme on joue au petit soldat, qui a porté cinq uniformes en quatre ans, quatre fois déserteur de quatre armées différentes.



« Mon mari » de Maud Ventura
"Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. Rien ne déborde. Aucune incohérence. Aucune manie. "
Elle a une vie parfaite. Une belle maison, deux enfants et l’homme idéal.
Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire " mon mari ". Et pourtant elle veut plus encore : il faut qu’ils s’aiment comme au premier jour.
Alors elle note méthodiquement ses " fautes ", les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre. Elle se veut irréprochable et prépare minutieusement chacun de leur tête-à-tête. Elle est follement amoureuse de son mari.
Du lundi au dimanche, la tension monte, on rit, on s’effraie, on flirte avec le point de rupture, on se projette dans ce théâtre amoureux.



« La carte postale » de Anne Berest
En janvier 2003, dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de vœux, se trouvait une carte postale étrange. Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme. L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère, d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre et j’y suis arrivée. J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation.
Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque.